La Banque Centrale du Ghana veut les salaires des patrons de banque
— ven. 29 novembre 2019La Banque du Ghana affirmé sa détermination à examiner de près les politiques (...)
Hospitalisé en urgence mercredi, le désormais feu président tunisien n’a pas survécu aux malaises qui le rongeaient depuis pratiquement un mois. Il a donc quitté ce monde ce jeudi 25 juillet. Béji Caïd Essebsi, 92 ans, est mort à l’hôpital militaire de Tunis.
Béji Caïd Essebsi a été élu au suffrage universel en 2014. Il a eu un parcours politique de plus de 50 ans. Avocat de formation, il est un homme d’État respecté. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment, directeur de la sûreté nationale à la suite d’un complot contre l’ancien président et fondateur de la Tunisie moderne, Habib Bourguiba, secrétaire d’État adjoint à l’Intérieur auprès du ministre Taïeb Mehiri, qu’il remplace en 1965. Il a été, également, ministre de la Défense ainsi que ministre des Affaires étrangères, sous Bourguiba.
À la suite du coup d’État du 7 novembre 1987, initié par l’ancien Premier ministre, Zine El-Abidine Ben Ali, Essebsi intègre le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti du président Ben Ali, déchu en 2011. “Il redevient député puis président de la Chambre des députés, à la suite de quoi il se retire de la vie politique.”
Béji Caïd Essebsi réintègre la vie politique en 2011 après la révolution et devient chef du gouvernement. En 2012, il crée son propre parti, Nidaa Tounès (“L’appel de la Tunisie”), qui remporte les élections législatives de 2014 puis remporte l’élection.
Paix à son âme !